Lexique de base

VMA : La vitesse maximale aérobie est la plus petite vitesse de course à pied à partir de laquelle une personne consomme le maximum d’oxygène.

VO2 : consommation d’O2 par unité de temps.

VO2 max : consommation maximale d’oxygène, c’est-à-dire le volume d’o2 maximale qu’un athlète peut mobiliser, par unité de temps. Elle peut être déterminer grâce à la VMA :  VO2Max=VMA x 3,5

PMA : puissance maximale aérobie, elle sera utilisée pour déterminer la charge de travail en cyclisme. Elle peut être déterminer grâce à la VO2max : PMA=[(VO2max x masse de l’athlète / 1000)-0.435] /0.01141

RM : Répétition maximale. En musculation, c’est la charge maximale qu’un athlète à réussi à soulever sur un mouvement spécifique.

%RM : c’est la charge de travail par rapport de la RM de l’athlète, si au Développé Couché votre athlète soulève 100Kg au maximum, donc RM=100, un travail à 80%RM induira une charge de 80Kg.

FC : fréquence cardiaque

FCmax : fréquence cardiaque maximale. Elle peut être théoriquement calculée simplement en effectuant le calcul suivant : 220 – âge de l’homme=FCmax / 226 – âge de la femme=FCmax

%FCmax : correspond au niveau atteint par la fréquence cardiaque au cours de l’exercice. Pour des exercices d’endurance fondamentale, on demande de rester dans un intervalle compris entre 60 et 70%FCmax. Les exercices très intenses types intermittents doivent faire augmenter le %FCmax atteinte au cours de l’exercice.

Bpm :

battement par minute du cœur. Il est intéressant de mesurer la fréquence cardiaque de vos athlètes durant les différents types d’efforts.

Pour les exercices intermittents par exemple, cela nous permettra d’analyser le taux de récupération des athlètes durant les phases correspondantes. Vous pouvez comparer ces analyses en effectuant un test avec une récupération active et un autre avec une récupération passive. Il est important d’analyser d’autres facteurs, comme la vitesse de course, pour mettre en lien les différentes analyses et détailler le profil de chaque athlète. Récupère t’il bien durant les phases moins intenses ? A quel moment, ou à quel vitesse son cœur commence à travailler davantage ? Réussi t’il à maintenir la même intensité au cours de la durée totale de l’exercice ? Tant d’éléments qui peuvent vous diriger dans le travail à accomplir avec chacun des athlètes selon les qualités et les carences notées selon le type d’effort rencontré.

Le profil Force-Vitesse :

le profil force-vitesse d’un individu peut être déterminer grâce à un test de détente à charge croissante. Il va déterminer votre profil musculaire, si vous êtes plutôt fort ou plutôt rapide. Ce profil est essentiel pour moduler les séances de chaque athlètes de manière spécifique.

Il faut aussi prendre en compte l’objectif final du pratiquant (un coureur de fond ne cherchera pas forcément à équilibrer son profil s’il tend du côté vitesse, en effet travailler en force lui ferai surement prendre en masse musculaire et donc en poids, le fait d’être plus lourd n’est pas forcément idéal pour ce genre de discipline).

Dans les disciplines mixant la nécessité de vitesse et de force:

-handball, qui nécessite de la vitesse d’appuis et dans les déplacements ainsi qu’une bonne détente ;

-rugby, autant pour les avants que les arrières.

-dans les sports de combats, il faut être vif tout en ayant de la force pour donner les coups ou porter son adverse par exemple). Il est intéressant d’équilibrer au maximum le profil force-vitesse de vos athlètes, à terme les pratiquants augmenteront leur explosivité générale.

Les seuils ventilatoires :

Il en existe 2, qui correspondent à des augmentation de la VO2. Il est obligatoire d’avoir le matériel nécessaire pour analyser la respiration de l’athlète au cours de l’effort et déterminer ces seuils.

Le premier seuil correspond à une légère augmentation de la consommation d’O2. Il intervient lors de l’atteinte des efforts moyens aux alentours de 55%VO2max. Il correspond à des intensités de travail d’endurance, pour le faire reculer il sera donc essentiel de travailler à des intensités proches de l’apparition du premier seuil ventilatoire.

Le second seuil ventilatoire correspond à un pic d’augmentation de la consommation d’O2. Il intervient lors de la montée en intensité aux alentours de 85%VO2max. Il est possible de faire reculer ce seuil grâce aux différents exercices permettant d’être à une intensité supérieure à celle correspondant à l’apparition du second seuil ventilatoire.